Test de Far Cry !

Publié le par Kiwi32

J'ai réalisé ce test à la demande d'un gars qui faisait une offre de recrutement pour un site web de jeux videos, et quand il l'a lu, il m'a dit qu'il aimait bien, mais qu'il trouvait ça un peu long... Toutefois il m'a accepté dans sa team, et donc maintenant je vais taffer sur le site http://www.jeuxinfos.com (encore en construction) :)

 

Far cry

Type de jeu : FPS d’action

Plate-forme : PC

Développeur : Crytek Studios

Editeurs : Ubisoft

Config jouable : Processeur 2 Ghz, 512 Mo de RAM, carte 3D
Config recommandée : Processeur 3 Ghz, 1 Go de RAM, carte 3D dernière génération

 

Sorti en été 2004 sur nos machines, Far Cry s’est vite révélé comme étant une référence dans la nouvelle génération des FPS sur PC. Doté d’un moteur graphique de toute beauté et d’un gameplay très prenant, bien que classique, Far Cry a su rapidement séduire toute sorte de joueurs, autant les petits gamers du dimanche qui forment le grand public que les hardcore gamers purs et durs… Recette d’un produit à succès…

 

Be aware…

 

Le scénario de Far cry se révèle tout simplement dans une cinématique d’introduction en image de synthèse, et qui, sans atteindre les niveaux des cinématiques de blizzard, permet de comprendre rapidement ce qui se passe. On va devoir jouer dans la peau de Jack Carver, ancien militaire au passé qu’il tente d’oublier en s’installant dans un atoll du pacifique, tranquille, dans lequel il gagne son pain en louant des visites en bateaux à divers touristes de passage… Manque de bol, voilà que lui arrive dans les mains une journaliste à la plastique qui ferait pâlir d’envie Lara Croft, et qui porte le doux sobriquet de Valérie Constantine. Alors qu’à peine a débuté la visite d’une île qui semble déserte, le rafiot de notre ami Carver par en fumée, coulée par une roquette venue d’on ne sait vraiment où… Voici donc notre ami à carrure de Van Damme (d’où le titre du paragraphe ^^) en train de se débattre entre les vagues, et qui finalement se retrouve dans une grotte, qui débouchera sur un ancien bunker japonais, perdu, seul, avec pour seule arme sa bite et son couteau (et d’ailleurs même pas, il ne trouve sa machette qu’après quelques minutes de jeu), et bien décidé à retrouver la somptueuse demoiselle en détresse et par la même occasion, le %!£*$#@ qui lui a fait perdre son fond de commerce… Il va rapidement trouver un téléphone portable avec lequel il communiquera avec un certain Doyle, une sorte d’agent infiltré « chez les méchants », ce qui est en fait un simple prétexte pour nous donner des objectifs de missions et nous faire avancer dans l’aventure… Voilà, je m’étends, je m’étends, mais vous l’aurait sûrement compris, ce n’est très certainement pas par son scénario que le soft brille de mille feux, et ça ne s’arrange pas par la suite…

 

Bienvenue à Far Cry-plage !

 

Après être rapidement sorti du bunker et avoir trouvé un Desert Eagle, première véritable arme qui peut nous aider (surtout dans les modes de difficultés les plus hauts), la première chose qui nous saute aux yeux c’est les graphismes… Alors là, rien à dire, on est dans le domaine de l’hallucinant de beauté… Ne vous inquiétez pas si vous devez vous battre avec votre banquier pour pouvoir acheter la dernière carte graphique, l’investissement sera largement amorti dés les premières minutes de jeu… Remarque : j’ai testé le jeu avec une geforce 4 ti 4800 se, donc d’une certaine façon avec du matériel qui commence un peu à dater, et même là c’est tout simplement époustouflant… Les plages sont magnifiques et très réalistes, le rendu de l’eau de la mer est un des meilleurs à ce jour, avec l’écume sur la plage et les reflets du ciel dans l’eau, les remouds… La végétation est elle aussi très bien rendue, on s’émerveille de progresser dans des jungles d’une densité folle, et pour une fois dans un jeu qui se déroule en jungle, on est libre ! On peut se déplacer entre les buissons et les seules fois où l’on sera bloqué ça sera par un arbre ou un rocher bien massif, de façon tout à fait normale ! Et je ne vous parle pas de la distance de vue… Les modèles des personnages et des objets, sans atteindre le niveau de réalisme d’un HL² par exemple, sont tout à fait corrects et absolument pas déplaisants à voir, et les armes et objets qui existent réellement sont ici rendus avec un réalisme et un souci du détail qui fait plaisir… Ce qui plait le plus dans ces décors, c’est qu’on est vraiment dépaysé par rapport au FPS que l’on voit d’habitude… Les plages, le sable chaud, la jungle, tout ça… Ca change un peut des intérieurs grisâtres où l’on a l’habitude de ventiler des tripes à grand coup de volée de plomb… Attention, ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’intérieur, au contraire il y en a aussi, et ils ont autant d’importance dans le gameplay que les environnements extérieurs… Par conséquent ils sont tout aussi bien rendu, avec l’affichage de textures photo-réalistes qui rendent l’atmosphère toujours très crédible, qu’il s’agisse de l’intérieur de l’épave d’un bateau rouillé de partout ou bien les couloirs oppressants d’un complexe scientifique ayant subit divers évènements ayant rendus l’endroit complètement hostile (Clin d’œil à black mesa ?)… Ce qui fait plaisir à voir et à « ressentir » au cours du jeu aussi, c’est l’utilisation du moteur physique qui est très présente, surtout que celui-ci est à peu prés du même niveau que le Havok… D’abord ça se voit dés qu’un personnage meurt, il tombe toujours de façon réaliste, c’est toujours amusant de voir un corps humain disloqué par une explosion s’envoler dans les airs, se tortiller comme une poupée pour finalement retomber contre un mur dans un grand fracas et retomber mollement jusqu’au sol… Mais l’utilisation du moteur physique ne s’arrête pas là ! Souvent il y a des éléments du décor qui sont utilisables contre les ennemis comme des  tonneaux qu’on peut faire rouler ou exploser, des containers qu’on peut détacher d’une balle, et qui permettra dans certaines situation de nettoyer une salle de ses occupants en un minimum de temps et un maximum de fun ^^ ! Le moteur physique permet aussi une utilisation des véhicules assez réaliste, mais ça j’en parlerai plus tard.

 

Il est liiiiiiiibre Max !

 

Oui, je sais, le héros s’appelle Jack, mais là ça faisait référence à… Oh c’est pas grave laissez tomber. Ce qu’il y a de pratique dans des grandes îles ouvertes remplies de jungles et entourés de flotte, c’est qu’on peut se balader à peu prés n’importe où… Bon, ça c’est en théorie, parce que dans la pratique, on finit évidemment par être limité à un moment ou un autre par les restrictions du gameplay et des levels designers… Mais contrairement à beaucoup de FPS dans lesquels il suffit pratiquement de suivre une ligne tracée sur le sol pour arriver au bout d’un niveau, ici on a beaucoup de possibilité de se déplacer pour attaquer les mercenaires… On peut tout à fait avancer par le « chemin principal » qui définie en général les waypoints des ennemis et en bourrinant tout sur son passage, mais on peut aussi passer par les cotés de la jungle, en se cachant de buissons en buissons, évitant d’attirer l’attention d’un groupe d’ennemis pour les prendre à revers… Ou bien on peut faire quelques escapades sous l’eau (Au passage, Jack Carver est un véritable champion d’apnée), en se faufilant entre les coraux et les épaves de bateau de plaisance ou les vestiges d’avion japonais de la seconde guerre mondiale… Là aussi l’ambiance est très bien rendue, et si on était pas limité par la jauge d’oxygène qui s’épuise progressivement, on passerai certainement des heures à se promener dans cet univers aquatique inédit et en essayant tout de même de ne pas attirer l’attention des requins, uniques représentants de la faune aquatique du jeu. Et il y a toujours de nombreux chemins différents à découvrir, ce qui permet non seulement d’améliorer la rejouabilité du soft, mais aussi de trouver de nouvelles façons parfois plus efficaces d’atteindre son but…

 

Passons aux streumons…

 

La plupart des ennemis contre lesquels on va devoir se battre pendant une bonne partie de l’aventure à partir du début, ce sera des mercenaires armés jusqu’au dent et particulièrement bien défendus et organisés… Et c’est rien de le dire : l’IA se débrouille très bien dans les environnements extérieurs, les soldats utilisent des stratégies et des tactiques pour nous chopper dés qu’ils nous ont repérés, et dés qu’ils entendent un bruit suspect ils deviennent très vigilants… Parfois, on les entend se parler entre eux, s’aboyer des ordres tel que « prenez-le à revers, je passe par-devant » ou encore « Venez par ici, je l’ai repéré ! » et même si ce sont des scripts qui activent ces voix, ce qu’ils disent est vrai ! Quand ils décident de s’organiser pour nous chopper, on peut toujours essayer de replier ou de ne plus faire de bruit, ils ne nous lâchent plus ! Attention, ça ne veut pas dire que ce sont des dieux impossibles à tuer et qu’ils peuvent nous voir ou nous tuer n’importe où, même derrière un buisson (Vietcong…) ! Au contraire, leurs réactions sont toujours réalistes et dans un certain sens, c’est assez amusant… Le HUD dispose d’une jauge de furtivité qui permet de savoir quel est notre taux de visibilité par rapport à nos ennemis, et même si on peut se la jouer furtif en rampant entre les buissons pour approcher les ennemis, rien de comparable avec Splinter Cell, au final ça sera toujours une boucherie ! Ce qui n’est pas déplaisant car une fois de plus ça amène une nouvelle façon du jouer à un FPS pur et dur… Petit bémol toutefois concernant l’IA des mercenaires en intérieurs… Mis à part quelques scènes scriptées qui peuvent nous surprendre, rien de bien étonnant, c’est limite si les ennemis ne se jettent pas devant nous pour qu’on puisse mieux les cribler de plomb, et les rares tireurs un peu planqués seront facilement délogés avec une grenade… Non, le véritable intérêt des combats en intérieurs prends tout son sens lorsqu’on découvre les mutagènes… En fait ce sont des bestioles transgéniques, des primates mutant issues d’expériences scientifiques qui ont mal tournées (une fois de plus, scénar très classique…), et qui une fois lâchés donnent vraiment du fil à retordre… Ils ne sont pas particulièrement intelligent, ils sont même plutôt stupides (ce qui peut paraître réaliste), mais ils sont terriblement puissants, voraces et résistants… C’est bien simple, pour les plus primitifs d’entre eux, il faut quand même vider 4 volées de plomb à bout portant et en pleine tête pour les tuer ! A titre de comparaison, je trouve que certaines scènes du jeu sont aussi stressantes et ardues que les combats les plus flippant d’alien vs predator… Comme comparaison on a vu pire quand même… Et encore, je ne vous parle pas des mutagènes… armés !! Toutefois, ici le reproche, c’est l’inverse des mercenaires, à savoir que, autant en intérieur ce sont des véritables %!£*$#@ et qu’ils vous donneront vraiment du fil à retordre, autant dés qu’on se retrouve dans une zone ouverte, il s’agit plus de cible mouvante que l’on aura vite fait d’abattre de loin… Tout ce beau monde permet d’entretenir une difficulté grandissante au fur et à mesure des niveaux (nombreux, variés et correctement durables), mais le vrai challenge se trouve en jouant le jeu en mode « Réaliste », qui est le 4e niveau de difficulté, et qui limite dans le choix des armes, dans le nombre de munitions, et aussi dans le nombres de balles que l’on peut se prendre avant de tomber… Un véritable régal pour hardcore gamer !

 

Bonjour Q, qu’avez-vous pour moi aujourd’hui ?

 

Il y un autre point amusant non négligeable du jeu, c’est l’utilisation de divers gadgets et véhicules… Il y a cette paire de jumelles sonore reliée au radar, très utile, qui permet non seulement de repérer tous les ennemis présents à une très grande distance et de les noter sur le radar présent en permanence en bas à droite de l’écran, mais aussi, d’une façon plus anecdotique d’écouter les conversations entre les mercenaires… Et là c’est vraiment marrant, surtout quand ils se mettent à parler du héros Jack Carver, racontant n’importe quelle rumeur à son sujet… Ca fait évidemment marrer étant donner qu’il ne se doutent pas qu’on se trouve à peine à quelques centaines de mètre d’eux… Et parfois ils parlent juste de leur famille, ils se racontent des blagues de mercenaires, etc… Pas super utile, mais c’est quand même fun, une très bonne idée de la part des développeurs… Carver dispose aussi d’une réserve inépuisable de cailloux ^^ qui permettra de distraire l’attention des ennemis pour mieux leur tendre des pièges bien fourbes… On trouve aussi sur le terrain, à certains moments de l’aventures, des armes lourdes sur trépied, comme des mitrailleuses, des lance-roquettes ou encore des mortiers, bien que l’utilisation de ces derniers ne soit pas forcément évidente… Ces armes justement, on les retrouve aussi attachées à des véhicules qui se proposent à notre utilisation à divers moment de l’aventure, allant de la jeep blindée au deltaplane (dont la maniabilité et l’utilité sont pour le moins… douteuses…), en passant par des simples zodiaques ou carrément des bateaux cargos, qui permettront justement grâce au moteur physique, de déplacer des véhicules terrestres à travers l’eau, en les plaçant sur les remorques des bateaux ! Dommage toutefois que l’on doive se battre contre des hélicoptères sans pouvoir toutefois en prendre le contrôle…

 

Le revers de la médaille

 

Evidemment le jeu ne possède pas que des bons cotés, et même si le moteur graphique est assez époustouflant, on regrettera quelques bugs de particules et de sprites, notamment au niveau des impacts de balles qui « flashent » sur les corps et objets… Ce moteur est très gourmant aussi, surtout si on veux jouer en haute qualités, et il est dommage qu’il soit optimisé pour les cartes Nvidia, et pénalise beaucoup les possesseurs de carte graphique ATI… Problème gênant aussi, les sauvegardes sont placés sous forme de checkpoints, donc il n’y a pas de quicksave, alors quand on doit se retaper la même scène 20 fois, ça finit par être frustrant et à la limite très dangereux pour les nerfs… Autre bémol non sans importance, le multijoueur est très classique, il n’apporte vraiment rien de nouveau même si il fait dans l’efficace… Les maps ne sont pas très nombreuse, et leur taille ne permet pas la frénésie des parties d’un UT2004 ou le fun d’un CS : Source…

 

 

 

En résumé :

On trouve ici une bonne dose de violence et d'action comme on les aime dans les FPS, une I.A bluffante, pour peu qu'on joue en mode "Réaliste" (le plus dur, le plus fun :)), l'ensemble tournant avec un moteur graphique sublime (mais gourmand) et un moteur physique génial, qui permet beaucoup de nouveautés dans le gameplay des FPS, avec notamment l'utilisation des véhicules. Dommage pour les quelques bugs pénibles au niveau du moteur graphique et des sauvegardes, qui empêchent les changements de niveau...

Note : 17/20

Publié dans Textes du Kiwi

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L
bravo, c'est du sacré boulot de rédiger un avis aussi long sur un jeu vidéo...j'espère que ce que tu vas faire sur le site va super bien se passer! Mais bon tu gères pas mal^^ jvenais sur ton blog car je faisait une pause avant d'aller bosser, pour te parler un peu...mais t'es pas là, sniff...une prochaine fois ;) bonne continuation!
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